Le canari, c’était l’oiseau que les mineurs de charbon descendaient avec eux. Quand l’oiseau ne chantait plus, c’est qu’un coup de grisou était probable. Mieux valait se dépêcher de remonter à la surface.
D’après une étude publiée par la Harvard Business Review, 50% des Millenials (nés après 1980) et 75% des Gen Z (nés après 1995) ont déjà quitté un job pour protéger leur santé mentale.
Les auteurs de l’étude n’en tirent pas nécessairement la conclusion que les contextes professionnels sont plus éprouvants aujourd’hui mais y voient la preuve que les jeunes générations sont plus au courant des risques liés aux problèmes de santé mentale, peuvent en parler et comprennent l’importance de se protéger. Tels les canaris de la mine, quand l’oxygène vient à manquer, ils cessent de chanter et s’envolent à tire d’aile, déterminés à rester vivants et en bonne santé. L’inverse en somme de la grenouille qui, habituée à être dans l’eau chaude, n’est plus en mesure de sauter hors de la marmite lorsque la température augmente et finit ébouillantée.
Stress, dépression, burn out, brown out, bore out… Si les contextes professionnels ne sont pas plus éprouvants qu’avant, il faut quand même reconnaître que les pathologies liées au travail sont en constante augmentation. Tout comme le turn over. En guise de solution, certaines entreprises mettent en place des dispositifs pour aider les gens qui sont en souffrance psychologique. Bon… Et si on évitait plutôt de les mettre en souffrance ? Comme dit le proverbe, mieux vaut prévenir que guérir. Et si la meilleure façon d’éviter le syndrome du canari dans la mine était de veiller à ce que nos environnements de travail ne se transforment pas en mines ? Et, pour rester dans les métaphores à plumes…
Comment transformer nos organisations pour qu’elles puissent renaître telles des phénix, sans passer par la case carbonisation ?
Complexité, incertitude, accélération permanente, nous n’avons pas forcément la main sur les conditions dans lesquelles nous évoluons. Mais nous pouvons en revanche agir sur la façon dont nous les gérons. Pour les entreprises, cela passe par la mise en œuvre de nouveaux modes de management et aussi par des programmes permettant à tous leurs collaborateurs de développer de nouvelles compétences émotionnelles et cognitives pour mieux évoluer dans des contextes en mutation permanente.
Sur tous ces enjeux, la Psychologie positive, courant scientifique né il y a une vingtaine d’année au carrefour d’autres branches de la psychologie et des neurosciences, apporte des solutions à la fois pragmatiques, innovantes et efficaces pour concilier performance et épanouissement des personnes et des organisations. Et permettre ainsi d’évoluer du mode survie-canari au mode phoenix-épanouissement. Alors, canari ou phénix, là est la question ?
Découvrez ici 7 WORKSHOPS pour passer en mode « Phénix ».